Vais-je, dois-je l’avouer ? Parfois, ce Vendée Globe m’ennuie.
Au point que, affreux Jojo, j’en viens à vibrer pour un communiqué m’annonçant
une voile déchirée, un début d’incendie à bord, un choc avec un OFNI, un
chariot de grand-voile capricieux, un hook récalcitrant, le demi-tour et l’abandon
du « pirate » Jeff Pellet, la mort de Gotlieb... Non, pardon, ça, c’est
un vrai drame.
Mais franchement, quand les premiers passent le cap
Leeuwin et s’apprêtent à entrer dans le Pacifique, les derniers ne sont pas
encore à la longitude de Bonne-Espérance, après à peine un mois de course !