Ayé ! Ils sont partis. Après trois longues semaines au
ponton, cernés de toute part, les voilà enfin seuls. Après une remontée de
chenal toujours aussi poignante, quelque trois cent cinquante mille personnes —
selon les premières estimations — ayant applaudi
et encouragé les vingt-neuf skippers. Retour en images sur les pontons.
et encouragé les vingt-neuf skippers. Retour en images sur les pontons.
L’Espagnol Didac Costa fut le premier à quitter le
ponton. Hélas, moins d’une heure après le départ, il était aussi le premier à
revenir à Port-Olona, après des ennuis de ballast et d’électricité.
Le PRB de
Vincent Riou devait être le dernier bateau à larguer les amarres. Ce fut en
fait Edmond de Rothschild, qui avait passé son tour en raison d’un souci mécanique.
Le moteur du monocoque a refusé de démarrer, et c’est en remorque que Sébastien
Josse a quitté le port. Pas très encourageant pour la suite...
Double clin d’œil que cette caricature et ce slogan
sur la coque du Finistérien, deuxième du Vendée Globe 2004-2005 : une
parodie de la campagne de Barack Obama, et un dessin signé Titouan Lamazou,
vainqueur de la première édition de la course.
Le choc des générations, entre ce vieux gréement et
les plus modernes IMOCA.
Les plongeurs sont toujours réquisitionnés la veille
du départ pour nettoyer la carène des 60-pieds, « encrassée » après
trois semaines à quai. Même si certains, comme Jérémie Beyou, ont installé un « barrage »
de fortune pour limiter les pollutions.
Au premier plan, sur le terre-plein de Port-Olona, le « nouveau »
monocoque de Jean-Luc Van den Heede, troisième en 1990, deuxième en 1993. L’ancien
prof de maths amiénois s’élancera dans un an et demi pour une course « à l’ancienne »
de plus de six mois,
la Golden Gold Race, pour les cinquante ans du Golden
Globe Challenge, la première course autour du monde sans escale. Au second
plan, le Mini 6,50 avec lequel Alessandro Di Benedetto, onzième de la dernière
édition, avait réalisé un premier tour du monde en solitaire sans escale et
sans assistance en 2009-2010, une première mondiale !
Comme un seul homme ? Heureusement, autour d’Éric
Bellion, il y a des femmes, et une équipe soudée.
Les foils, l’arme absolue ? Le débat fait rage… même
si chacun s’accorde à dire que c’est le futur de la voile.
L’IMOCA extrême du Gallois Alex Thomson cohabitait
avec le Marité. Le trois-mâts
goélette fécampais, aujourd’hui granvillais, fit durant une saison office de
plateau télé pour « Thalassa ». Qui désormais brille par son absence
au départ des grandes courses, même si Georges Pernoud en arpente quand même les
quais… mais discrètement.
Photos CTG
C'était il y a huit ans :
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=mKV8sSpBkkM
Merci.
SupprimerC'est toujours intéressant de regarder dans le rétro.