6 novembre 2016

Arrêt sur images

Ayé ! Ils sont partis. Après trois longues semaines au ponton, cernés de toute part, les voilà enfin seuls. Après une remontée de chenal toujours aussi poignante, quelque trois cent cinquante mille personnes — selon les premières estimations — ayant applaudi
et encouragé les vingt-neuf skippers. Retour en images sur les pontons.

L’Espagnol Didac Costa fut le premier à quitter le ponton. Hélas, moins d’une heure après le départ, il était aussi le premier à revenir à Port-Olona, après des ennuis de ballast et d’électricité.

Le PRB de Vincent Riou devait être le dernier bateau à larguer les amarres. Ce fut en fait Edmond de Rothschild, qui avait passé son tour en raison d’un souci mécanique. Le moteur  du monocoque a refusé de démarrer, et c’est en remorque que Sébastien Josse a quitté le port. Pas très encourageant pour la suite...

Double clin d’œil que cette caricature et ce slogan sur la coque du Finistérien, deuxième du Vendée Globe 2004-2005 : une parodie de la campagne de Barack Obama, et un dessin signé Titouan Lamazou, vainqueur de la première édition de la course.

Le choc des générations, entre ce vieux gréement et les plus modernes IMOCA.




Les plongeurs sont toujours réquisitionnés la veille du départ pour nettoyer la carène des 60-pieds, « encrassée » après trois semaines à quai. Même si certains, comme Jérémie Beyou, ont installé un « barrage » de fortune pour limiter les pollutions.

Au premier plan, sur le terre-plein de Port-Olona, le « nouveau » monocoque de Jean-Luc Van den Heede, troisième en 1990, deuxième en 1993. L’ancien prof de maths amiénois s’élancera dans un an et demi pour une course « à l’ancienne » de plus de six mois, 
la Golden Gold Race, pour les cinquante ans du Golden Globe Challenge, la première  course autour du monde sans escale. Au second plan, le Mini 6,50 avec lequel Alessandro Di Benedetto, onzième de la dernière édition, avait réalisé un premier tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance en 2009-2010, une première mondiale !


Comme un seul homme ? Heureusement, autour d’Éric Bellion, il y a des femmes, et une équipe soudée.

Les foils, l’arme absolue ? Le débat fait rage… même si chacun s’accorde à dire que c’est le futur de la voile.

L’IMOCA extrême du Gallois Alex Thomson cohabitait avec le Marité. Le trois-mâts goélette fécampais, aujourd’hui granvillais, fit durant une saison office de plateau télé pour « Thalassa ». Qui désormais brille par son absence au départ des grandes courses, même si Georges Pernoud en arpente quand même les quais… mais discrètement.
Photos CTG

2 commentaires:

  1. C'était il y a huit ans :
    https://www.youtube.com/watch?v=mKV8sSpBkkM

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    1. Merci.
      C'est toujours intéressant de regarder dans le rétro.

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