18 novembre 2016

Un clin d’œil de la SNSM

La vidéo a été postée il y a quelques jours, et déjà très largement commentée. Et elle sera sans doute aussi appréciée ici, puisqu’elle met en scène une... sirène. Suivez mon regard...
Cette scène amusante d’un amour improbable cache un message puissant à faire passer : « Les sauveteurs veillent sur votre sécurité. »

Ce spot intervient au moment où la grogne commence à monter dans certaines stations de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), les bénévoles ne comprenant pas que le renouvellement de leurs moyens soit renvoyé à plus tard. Il manque 1 million d’euros pour boucler le budget 2017.
Le site Atout Nautic précise : « Depuis trois ans, l’association, dont les bénévoles réalisent l’essentiel des opérations de sauvetage au large des côtes françaises, avec sept mille personnes secourues chaque année, se retrouve dans une situation financière très délicate. Son budget, d’à peine 30 millions d’euros par an, est pourvu à 75 % par des donateurs privés, le reste provenant de subventions publiques.
En cause, la nécessité de renouveler ses moyens nautiques, en particulier ses plus gros canots, qui arrivent massivement en fin de vie, mais aussi assumer le poids financier croissant de la formation.
Le président de la SNSM, Xavier de la Gorce : “Nos investissements vont devoir croître encore puisque nous devons renouveler au cours des dix prochaines années vingt-trois de nos canots tous temps. Et même s’ils ne sont pas tous remplacés par de nouveaux bateaux de cette catégorie, nous sommes face à un trou budgétaire que l’on ne peut pas combler en l’état actuel des choses.” »
Quel rapport avec le Vendée Globe, me direz-vous ? La SNSM mobilise de gros moyens au départ de la course, par exemple... Et, pour tout dire, le Captain y est bénévole. Alors, un peu de prosélytisme, de temps en temps...


2 commentaires:

  1. Mon cher Capitaine,
    Au risque de vous fâcher, vous nous dites que ce sont, pour l'essentiel, des dons qui alimentent le budget de la SNSM, mais ne serait ce pas aussi et d'abord aux usagers de la mer de tout poil de mettre la main à la poche ?

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    1. Que nenni, ma chère Sirène, vous ne me fâchez nullement ! Bien au contraire, vous apportez de l’eau à mon moulin. Il est en effet navrant que constater que c’est la générosité des uns qui paie l’inconscience des autres — je sais, la phrase n’est pas très jolie, mais c’est ainsi que les mots me viennent. On retrouve des « touristes » à deux milles (près de quatre kilomètres) des côtes, sur un pédalo, sans lunettes ni couvre-chef (et je ne parle pas de la crème solaire ou de la bouteille d’eau), parfois avec des enfants en bas âge… comme on en croise en tongs sur le glacier du mont Blanc !
      En France, le secours aux personnes est gratuit, c’est l’assistance aux biens qui donne lieu à un remboursement des frais matériels engagés par les sauveteurs en mer (gazole…), selon un barème horaire fixé par le ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer, dont ils dépendent. Au 1er août 2008, dernières données dont je dispose, la fourchette horaire va de 150 euros à 500 euros, selon la taille du bateau intervenant et celle du bateau secouru (forfait de 100 euros pour une planche à voile ou un kitesurf). Quant au « merci » aux sauveteurs, c’est une option rarissime !

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